Charles Vicarini a conçu le plan lumière du parc central, en cours d’aménagement dans le cadre de l’Opération campus, pour renforcer son identité et un confort nocturne tout en valorisant certains bâtiments remarquables du campus Esplanade.
« Une installation ancienne, un contexte architectural peu mis en valeur, un parc très sombre, traversé mais pas pratiqué de manière agréable la nuit, un manque de repères lointains pour marquer les limites du campus. » Ces quelques idées ressortent du diagnostic visuel réalisé par Charles Vicarini en 2011 lorsqu’il a commencé à travailler sur le projet du parc central.
Un plan lumière existait déjà, une charte de mobilier d’éclairage et un système d’exploitation efficace étaient déjà en place. Charles Vicarini et son équipe ont donc appuyé la question nocturne sur le « déjà-là ». « Mais nous ne nous sommes bien entendu pas limités à l’aspect sécurité réglementaire car la lumière est une composante qui doit donner à voir l’espace », explique Charles Vicarini.
Le concepteur lumière a donc réalisé un diagnostic de nuit mais aussi de jour : « Les aspects diurnes et nocturnes donnent chacun une image du campus ; de jour, on voit tout avec les jeux d’ombre qui mettent en valeur certaines choses. » A partir de là, il a défini une scénographie liée à l’espace et a décidé de dissocier deux lumières, celle du parc et celle du lieu de promenade en forme d’équerre.
Dans le parc, de grands mâts multi-fonctions éclaireront à la fois le sol et quelques sujets notamment les grands arbres du site, vestiges de l’origine du parc, sur les axes principaux. « L’éclairage de la nature est décrié mais il est essentiel pour marquer les verticales du site et donner de la couleur en été ; il faut tout de même préciser que ce ne sera pas éclairé toute la nuit », assure Charles Vicarini. Certaines zones du parc seront volontairement plus sombres, avec des ambiances de sous-bois plus tamisées.
Orienter le regard
Sur la promenade en équerre, l’implantation des éclairages permettra d’avoir une homogénéité de lumière pour se conformer au niveau d’éclairement réglementaire. « Toutefois, les mâts ne seront pas alignés comme dans une rue, ils seront plutôt orientés vers le parc pour ouvrir les perspectives », explique Charles Vicarini. Un soin particulier sera aussi apporté aux entrées de bâtiments avec des grappes d’éclairages pour créer des seuils lumineux. « Le parc central est un espace public entouré de façades, nous avons donc trouvé indispensable, par ce plan lumière, d’associer les bâtiments. » Si la composition des mâts est très linéaire, la lumière pourra, elle, être dirigée pour isoler certaines choses, en révéler d’autres.
Pour délimiter le campus, des mâts signaux seront installés aux entrées du site marquées par la signalétique du designer Ruedi Baur (plans de repérage et de signalisation des bâtiments). Ces lumières, bleues, reprendront l’identité visuelle de l’Université de Strasbourg.
« Ce projet est véritablement intéressant car il a fallu donner de la structure à un développement de bâtiments un peu anarchique par l’aménagement de l’espace public et dans lequel la lumière avait suivi la voiture. Grâce au plan lumière, nous espérons que le campus renverra une image nocturne plus chaleureuse mais tout de même empreinte de nuit. L’essentiel est que le campus soit vert et ouvert aussi la nuit. »
Floriane Andrey
Le musée zoologique fermera exceptionnellement ses portes à compter de ce lundi 19 mai et ce, pour une durée de treize semaines, soit jusqu'à mi-août.
Des travaux de mise en sécurité incendie seront effectués avec l'installation de portes coupe-feu pour compartimenter les différentes salles d'exposition. Les espaces d'enseignement, le Jardin des sciences et la Maison pour la sciences au service des professeurs resterons quant à eux ouverts. Ces travaux sont financés dans le cadre de l'Opération campus.
En 2013, 15 maîtres de conférences ont été recrutés par l’Université de Strasbourg. Trois d’entre eux ainsi que deux de leurs collègues, enseignants-chercheurs depuis la rentrée 2012, ont rencontré le président Alain Beretz au cours d’une matinale le 11 avril dernier.
Autour de la table, cinq jeunes maîtres de conférences (MCF) aux profils variés, le président, le vice-président Ressources humaines et politique sociale et la vice-présidente déléguée Interdisciplinarité et liens avec la formation. Objectif de cette rencontre informelle : aborder les points d’amélioration possible dans le rapport Université de Strasbourg / jeunes enseignants.
La discussion a débuté par la question de l’intégration à la fois dans la ville, dans le système universitaire et dans leur composante respective. Si deux des enseignants vivaient à Strasbourg depuis quelque temps avant d’être recrutés, les trois autres arrivaient d’autres régions de France. Ils ont ainsi indiqué avoir eu quelques difficultés notamment pour trouver un logement ou une place en crèche pour les enfants. « On apprend généralement qu’on est recruté en juin pour commencer en septembre, c’est très court pour accomplir toutes les démarches lorsque nous ne sommes pas originaires d’Alsace », explique une enseignante de la Faculté des lettres.
Une intégration naturelle dans les composantes
Si la Direction des ressources humaines organise chaque année des journées d’accueil pour transmettre des informations pratiques aux nouveaux arrivants, certains ne peuvent pas y assister car ils ont cours à ce moment-là. L’idée d’inviter les enseignants de 2e année qui n’ont pas pu y assister en 1re année a donc été évoquée. Au sein des composantes, tous ont souligné avoir été bien accueillis par leurs collègues et n’éprouvent donc pas forcément le besoin d’avoir un référent. « Cela s’est fait naturellement sans que personne ne soit désigné en particulier pour nous assister », confie une jeune enseignante de la Faculté de psychologie.
Autre sujet abordé : la charge de travail des enseignants du supérieur. Ces derniers cumulent en effet plusieurs rôles : enseignant, chercheur, et éventuellement encadrant et administrateur. S’ils peuvent bénéficier d’une décharge d’un semestre d’enseignement à prendre sur les cinq premières années, les maîtres de conférences présents à la matinale n’en ont pas bénéficié en première année, par manque d’effectif dans leur composante souvent.
Une entrée dans le métier un peu brutale
Cela se traduit pour certains par une entrée dans le métier un peu brutale avec un équilibre à trouver entre les différentes fonctions. Un MCF de la Faculté des arts a confié avoir été un peu submergé. « En plus de la formation et de la recherche, je suis responsable d’un parcours, soit 200 étudiants, et des partenariats avec les théâtres », explique-t-il. Ces difficultés de gestion des différents aspects du métier d’enseignant peuvent d’ailleurs provoquer une certaine culpabilité chez les jeunes enseignants. « Je me dis que je m’organise mal car l’enseignement empiète sur la recherche ou sur mon temps personnel », explique l’une d’eux. Néanmoins, cette période de découverte et d’adaptation participe à l’apprentissage de leur métier.
En fin de rencontre, les jeunes enseignants ont avoué manquer d’occasions pour se rencontrer et partager leurs expériences. Ils ont ainsi plébiscité l’idée d’organiser une manifestation de temps en temps pour créer du lien entre les disciplines.
Floriane Andrey et Christelle Cura
Jacques-Pierre Gougeon, recteur de l’académie de Strasbourg et chancelier des universités d’Alsace depuis octobre 2013, était en visite à l’Université de Strasbourg lundi 14 avril.
« On voit bien l’importance de l’université au cœur de la cité. » C’est par cette phrase du recteur, enthousiasmé par le plan des campus en salle Guy-Ourisson à l’Institut Le Bel, que la matinée a débuté. Pour cette visite, l’université avait choisi de donner quelques coups de projecteurs sur des lieux ou des projets emblématiques de l’établissement strasbourgeois. Yves Larmet, vice-président Patrimoine, et Édouard Manini, directeur de l'Opération campus, ont donc proposé un exposé interactif sur ce projet. Ils ont ainsi énuméré les différents chantiers, achevés, en cours et à venir. À ce propos, Alain Beretz, le président de l’université, a tenu à souligner que « l’Unistra n’est pas dans une inflation de "constructionnite aigue" mais dans une optimisation des mètres carrés qui permettra à terme de faire des économies en terme d’exploitation ».
La discussion sur le patrimoine immobilier de l’université s’est poursuivie sur le chemin jusqu’à la Maison interuniversitaire des sciences de l’homme – Alsace (Misha). Sur place, la directrice, Christine Maillard, avait prévu une petite visite des locaux pour le recteur. « C’est un très beau bâtiment, bien aéré », a confié Jacques-Pierre Gougeon avant de rencontrer brièvement les enseignants et quelques élèves présents pour le Parlement européen des jeunes, manifestation organisée par le Jardin des sciences en collaboration avec l’académie de Strasbourg.
De l’intérêt et de la surprise
Les directeurs de quelques unités de recherche hébergées à la Misha ont aussi pu présenter leurs équipes et leurs projets au recteur. Germaniste, Jacques-Pierre Gougeon s’est montré très intéressé par l’interdisciplinarité des recherches exposées.
Le cortège a ensuite rejoint à pied le Palais universitaire en passant devant le Planétarium, le musée zoologique et le Jardin botanique. L’occasion pour Sébastien Soubiran du Jardin des sciences d’évoquer des projets tels que le pavillon des arts et des sciences qui devrait voir le jour entre la géologie et la zoologie dans le cadre de l’Opération campus. « Cette opération va permettre de faire des choses qu’on ne pouvait plus faire, c’est un véritable levier de nouveauté », a précisé Alain Beretz au recteur. Au Palais U, ce dernier a pu découvrir le musée des moulages guidé par son conservateur, Jean-Yves Marc. « C’est impressionnant ! Quel patrimoine ! », s’est-il d’ailleurs exclamé. Matthieu Mensch, responsable administratif du bâtiment, lui a enfin montré quelques endroits emblématiques du Palais U comme l’aula, la façade et la salle Pasteur. « J’étais déjà venu au Palais pour diverses manifestations, pour la visite de François Hollande fin janvier notamment, mais je n’avais jamais pris le temps de le visiter. Je suis étonné de voir comme l’Unistra fait preuve d’une grande modernité tout en conservant un grand héritage historique. » Par cette visite, le recteur souhaitait montrer son « attachement à l’université » et se rendre compte « de ce qui la rend attractive ».
F. A.
Le compte financier 2013 de l’Université de Strasbourg (Unistra) a été adopté par le conseil d’administration du 15 avril 2014. Il fait état d’une bonne gestion financière de l’Unistra. Le fonds de roulement subit une baisse modérée mais reste cependant supérieur à la réserve prudentielle.
Le compte financier 2013 concerne les opérations effectuées du 1er janvier au 31 décembre 2013. Il traduit la réalité de la consommation du budget de l’année précédente. Adopté à l’unanimité par le conseil d’administration du 15 avril 2014, il fait état d’une bonne gestion financière de l’Unistra : les recettes s’élèvent à 465 millions d’euros (+4,6%) et le volume de dépense à 470 millions d’euros (+3,5%) dont 332 millions d’euros de masse salariale et 120 millions d’euros de fonctionnement.
Un fonds de roulement stabilisé
Le fonds de roulement de l’Université de Strasbourg subit une légère baisse de 0,4 million d’euros pour se stabiliser à 34,4 millions d’euros pour l’année 2013. Il reste toutefois supérieur à la réserve prudentielle évaluée à 30 jours de fonctionnement soit 33,1 millions d’euros.
L’effort fourni par tous est payant et l’amélioration de la qualité comptable est à mettre au crédit du professionnalisme des services comptables et financiers concernés.
En dépit de cette stabilisation du fonds de roulement, la marge de manœuvre de l’Unistra reste faible.
Une meilleure qualité comptable : levée des réserves émises par les commissaires aux comptes
Les observations spécifiées depuis quatre ans par les commissaires aux comptes ont été prises en considération, notamment les réserves relatives au respect du principe de séparation des exercices et celles de la fiabilisation du patrimoine (soit un actif de 579 millions d’euros de bâtiments et terrains). Cependant, l’inventaire physique des biens mobiliers reste un chantier à ouvrir, conséquent à l’échelle d’un établissement de la taille de l’Unistra.
L’avancement des projets plan Campus, Initiative d’excellence et Alisée
L’Initiative d’excellence (Idex) a vu son activité augmenter au cours de l’année 2013. Les projets Idex (recherche, formation, relation au monde socio-économique, actions socioculturelles - hors Labex) ont donné lieu à une dépense de 6 millions d’euros dont 1 million d’euros reversé aux partenaires fondation de coopération scientifique et CNRS. Les crédits alloués par le ministère via l’Agence nationale de la recherche pour un montant de 26 millions d’euros ne donnent pas lieu à une inscription en recette. Seul le montant de la dépense supportée par l’Unistra a une correspondance exacte en titre de recette. Ainsi, le fonds de roulement de l’Unistra n’est pas impacté par l’Idex, au contraire de sa trésorerie.
Au cours de l’année 2013, six opérations ont été menées dans le cadre du plan Campus pour un total de dépenses de 4 millions d'euros : aménagement du campus de l’Esplanade (deux tranches de travaux), mise en sécurité des collections de zoologie, créations d’espaces numériques de travail, rénovation de l’amphithéâtre Cavaillès du Patio et des laboratoires de l’Institut Lebel.
Une analyse-flash du projet Alisée a été menée conduisant à une revue complète au second semestre 2013 dans les domaines suivant : organisation de l'équipe, gestion de projet, planification des travaux.
F.D. et G.T.
Le numéro 21 de Savoir(s) est disponible en version pdf depuis le début du mois de mai.
Le magazine d'information de l'université consacre un dossier à la propriété intellectuelle et interroge « À qui appartiennent les savoirs? ». À lire également, dans ce numéro, un article sur les formations originales et rares de l'Université de Strasbourg, une présentation de l'Institut d'études avancées (Usias), un papier sur le projet Mon campus est un jardin et le portrait de Coralie Bajas-Schaefer.
Le Service commun de la documentation organise une présentation de la plateforme ELnet, la bibliothèque permanente des Éditions législatives, jeudi 22 mai 2014 de 11 h à 13 h dans l'amphithéâtre Eisenmann de la Faculté de droit.
La plateforme propose des ressources dans des domaines aussi variés que le droit des affaires, la commande publique, le droit du sport, la santé et la bioéthique, la gestion fiscale, la construction et l’urbanisme, l’environnement, les assurances, les conditions de travail.
La présentation sera assurée par l'éditeur et s'adresse aussi bien aux étudiants, enseignants, chercheurs, qu'aux personnels administratifs de l'université. Les éléments suivants seront abordés : ergonomie générale, contenus, mises à jour, origine des fonds, périmètre de l'abonnement de la bibliothèque, fonctionnalités de recherches, comptes personnels, newsletters, dossiers, etc.
Depuis son arrivée à l’Université de Strasbourg en novembre 2012, Armelle Tanvez travaille à la réorganisation du Service de la communication qu’elle dirige. Un nouvel organigramme est en place depuis ce lundi 12 mai.
Pourquoi avez-vous souhaité redéfinir l’organisation du service ?
Lorsque je suis arrivée, j’ai proposé de faire un état des lieux de la manière dont la communication était faite à l’université et dont le service fonctionnait. J’ai donc mené des interviews, j’ai lu, j’ai analysé l’existant mais j’ai aussi mis en place quatre groupes de travail dans le service afin d’associer les 15 collègues.
Je me suis notamment rendue compte que les supports proposés n’étaient pas complètement articulés, qu’il y avait des doublons dans la collecte d’information et entre les services de l’université. J’ai aussi noté un déséquilibre des ressources humaines entre les cinq pôles existants. J’ai donc souhaité réorganiser pour clarifier nos missions et gagner en efficacité au sein du service mais aussi avec l’extérieur.
Après le diagnostic, j’ai choisi de faire participer le service pour nous faire réfléchir collectivement à nos missions et éclaircir les responsabilités de chacun dans l’organisation. Il était important que chacun soit acteur de ce changement. Ce travail participatif a abouti à trois grandes propositions d’organigramme à partir desquelles j’ai fait une suggestion.
En quoi consiste la nouvelle organisation ?
Depuis le 12 mai, le service est organisé en trois pôles établis en fonction de la nature de nos activités et non plus par rapport aux supports comme auparavant. Le pôle Conseil et projets accompagne les actions de communication de l’ensemble des acteurs de l’université et le pôle Médias produit des contenus essentiellement rédactionnels pour nos supports transversaux. La fonction presse vient en complément de ces deux premiers pôles. Le pôle Ressources regroupe, lui, davantage des fonctions supports comme l’événementiel, la photo, etc. Chaque pôle doit être une ressource pour l’autre, doit lui être complémentaire, c’est important.
La direction-coordination élabore la stratégie, la met en œuvre, crée l’articulation entre les pôles. Une nouveauté : la création d’un poste de directrice adjointe. Caroline Laplane assumera cette fonction. C’était un besoin étant donné la taille de l’université mais aussi du service qui compte 16 personnes à coordonner au quotidien. Elle aura aussi la responsabilité de mettre en place les outils d’évaluation de notre travail, ainsi qu’une politique de communication interne structurée.
A l’université, d’autres personnes ou services font de la communication. Quelles relations existent avec votre service ?
Oui, c’est exact tout le monde est acteur de la communication! Et tout le monde participe au développement d’une image de l’université, en interne et en externe. Cela implique d’harmoniser les pratiques, de coordonner les acteurs et aussi de hiérarchiser les actions pour être lisible, sans perdre le lien avec le projet d’établissement et nos cœurs de métiers –formation et recherche. Nous avons aussi besoin de développer l’activité du réseau des correspondants communication : qu’il soit une source d’enrichissement, de réflexions et d’actions.
Il y a aussi des services fortement impliqués dans la communication de l’université et avec lesquels nous travaillons en plus étroite collaboration comme le pôle PAO de la Dali et le département Production audiovisuelle et diffusion de la DUN, car ils sont des producteurs structurants de l’image. D’autres services transversaux, comme le Jardin des sciences, le Suac ou encore le SVU, donnent à voir l’université. Nous devons les impliquer au mieux dans notre travail pour mettre en cohérence les actions spécifiques dont ces différents services sont responsables et l’image générale que nous souhaitons donner de l’université. Bref, mieux travailler ensemble est un plus pour la lisibilité de notre identité.
Quelles sont les prochaines étapes dans cette nouvelle organisation?
D’ici à l’été, les nouveaux pôles vont se mettre en place et les membres du service vont se transmettre les dossiers. D’ici septembre, nous devrons aussi trancher la question de l’accueil. Jusqu’à maintenant, on sollicitait le service par le biais d’un support de communication (relations presse, L’Actu, Savoir(s), web, etc.) ; nous nous interrogeons aujourd’hui sur la création d’une porte d’entrée unique pour, d’une part, faciliter l’accès au demandeur, pouvoir définir avec lui la réponse pertinente et, suivre une action de la demande à son évaluation..
La nouvelle organisation sera évaluée à six mois et à un an pour ajuster si besoin.
Propos recueillis par Floriane Andrey
Dans le souci de mieux servir ses lecteurs, le Service commun de la documentation s’est doté en avril dernier d’un nouveau site web. Le graphisme et l’ergonomie ont été repensés afin d’offrir une navigation fluide grâce à une interface accueillante.
Les actualités sont dorénavant valorisées dès la page d’accueil par le biais d’un diaporama de visuels défilants. Le contenu est structuré en quatre grandes rubriques : Trouver un document, Découvrir les bibliothèques, Utiliser nos services et Nous connaître. Cette nouvelle arborescence est complétée par des accès directs et des entrées par profil d’utilisateurs (étudiant, enseignant, chercheur, personnel, doctorant ou extérieur). Enfin, l’accès aux informations pratiques (localisation, plan du site, FAQ, contact...) est symbolisé par des pictogrammes.
En bref, le nouveau site des bibliothèques de l’université simplifie l’accès à l’information et propose de nouveaux outils plus intuitifs et visuels. Prochaine grande étape dans l’accès aux ressources des bibliothèques : le catalogue unique dont la mise en ligne est prévue pour janvier 2015.
La conception du site a été assurée conjointement par le personnel du Service commun de la documentation et la cellule Web et diffusion scientifique de la Direction des usages du numérique (DUN). Ce site est en outre hébergé sur les serveurs de la Direction Informatique (DI) de l'université.
Les travaux d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite ont duré sept mois au département informatique de l’IUT Robert-Schuman à Illkirch.
Aujourd'hui, un ascenseur extérieur permet désormais d’accéder à tous les niveaux du bâtiment. La transparence du verre apporte un plus à l’esthétique de l’ensemble. La mise en accessibilité ne s’arrête pas là, elle a été pensée dans sa globalité : des sanitaires accessibles aux personnes à mobilité réduite ont été réalisés dans le même temps. Et une salle de cours par étage a été aménagée pour les personnes malentendantes (installation de boucles magnétiques).
Cet exemple récent de mise en accessibilité correspond aux exigences réglementaires imposées par la loi de 2005 et montre la volonté de l’université de se donner les moyens de répondre à ses obligations en apportant des solutions concrètes, au regard du diagnostic accessibilité effectué en 2010. Le montant total de l’opération à l’IUT s’élève à 520 000 euros. Notons que l’IUT a investi 47 000 euros en sus pour la réhabilitation des couloirs du département informatique.
Un travail d'équipe
Ce type de travaux n’a été rendu possible que par la concertation et la coordination des acteurs internes et externes. Pour les travaux à l’IUT, la maîtrise d’œuvre, le bureau de contrôle, la coordination externe se sont articulés au travail conséquent mené par les équipes de la Direction du patrimoine immobilier, du Service prévention sécurité et environnement et de l’IUT Robert-Schuman. Le travail mené dans un but commun permet également de surmonter plus facilement les difficultés inhérentes à toute mise en œuvre de projet : nuisances sonores, thermiques et poussière, mais aussi les imprévus, comme la découverte de revêtements muraux amiantés qui ont induit des nuisances plus longues que prévu. Force est de constater que le résultat est à la hauteur des espérances et des exigences. Sans compter que les étudiants à mobilité réduite ont désormais accès aux formations du département informatique de l’IUT, domaine dans lequel il y a de plus en plus de demandes.
L'Association régionale des IUT (Ariut) d'Alsace et la Ligue d'Alsace de Football association (Lafa) ont signé, le 11 avril dernier à la Maison de la Région, une convention de partenariat destiné à faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et à accompagner les clubs dans leur structuration. Une première nationale en la matière.
Ce rapprochement permettra notamment à la Lafa d'accueillir des stagiaires, de mettre en œuvre des parcours adaptés pour les footballeurs de haut-niveau mais aussi et surtout de participer aux projets pédagogiques des cinq IUT d'Alsace (Haguenau, Schiltigheim, Illkirch, Colmar et Mulhouse). Ainsi, sous forme de projets tutorés, des étudiants pourront notamment aider et accompagner les clubs alsaciens dans la rédaction et la mise en œuvre de leur projet club, axe de développement fort de la Ligue.
« L'objectif de la convention est de mettre en contact les étudiants avec la réalité économique et en parallèle d'offrir des perspectives d'études aux jeunes sportifs de haut-niveau en leur facilitant l'accès aux études », explique Bernard Lickel, le président de l'Ariut Alsace et directeur de l'IUT Robert-Schuman d'Illkirch.
Dans ce cadre, les IUT d'Alsace proposeront aux footballeurs de haut-niveau des formations adaptées qui leur permettront de concilier études et football en tenant compte des contraintes liées à leur pratique sportive. En complément, des événements communs, sportifs notamment, pourront également être organisés par les partenaires.
« C'est un très bon moment pour le football français. Il est envisageable de décliner ce type de partenariat dans d'autres régions et dans d'autres ligues. Le football et les jeunes qui fréquenteront ces établissements sortiront gagnants de cet échange », a souligné Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football, présent pour l'occasion.
Grâce à Christophe Gass, chef jardinier au Jardin botanique de l’université, et à son équipe, Alexandre, collégien en situation de handicap1, a pu découvrir les métiers de l’horticulture et de la botanique lors d’un stage de découverte2.
Sans connaissance particulière du profil spécifique d’Alexandre, l’équipe du Jardin botanique a accepté d’accompagner ce jeune autiste, d’adopter une attitude positive, sans a priori, et ce, malgré une charge de travail pas toujours compatible avec une disponibilité optimale.
Alexandre a ainsi été associé à plusieurs activités et a pu apprendre la terminologie particulière du monde des plantes. Il a notamment participé au nettoyage des étiquettes des semis, à l’arrosage dans la serre, au rempotage et au désherbage. Il a aussi observé le travail de vérification des arroseurs.
Le regard des professionnels a aidé Alexandre à identifier ses points forts et ses points faibles. Durant ce stage, le jeune s’est notamment montré ponctuel. Par contre, les travaux qui nécessitaient une mobilisation physique l'ont mis en difficulté. Alexandre est un jeune dont le handicap nécessite une stimulation, un rappel des consignes, une explicitation des activités à dérouler. Ce qui semble évident, automatique, ne l’est pas forcément pour Alexandre. La motivation n’est pas forcément extériorisée, même si elle est réelle. L’accompagnement et le dialogue entre les acteurs ont donc été indispensables. Les bilans à différents moments-clés du stage avec le jeune, son tuteur à l’université et son référent à l’Arsea1 ont permis de faire décrire les activités, de comprendre, d’ajuster. Alexandre sait qu’il a besoin de travailler dans une petite équipe, plutôt dans le calme, en effectuant des tâches définies et cadrées. Il sait aujourd’hui qu’il s’orientera plutôt vers une activité d’aide magasinier en bibliothèque. Le stage au Jardin botanique, dans un environnement « handi-accueillant », lui a ouvert d’autres horizons indispensables à la construction de son projet.
05/2014 | 06/2014 | |
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<strong>Conseil d'administration - CA</strong> 14 h - Mardi | 20 | 24 |
<strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong> 14 h - Mardi | / | 10 |
<strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong> 14 h 30 - Mercredi | / | 25 |
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong> 14 h 30 - Mardi | / | 17 |
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 4 juin midi pour une parution le vendredi 6 juin 2014. Consultez les dates des prochains numéros.