Le groupe In Time Jazz s’est exporté au Burkina Faso du 19 février au 11 mars 2014 pour travailler sur un projet avec l’artiste Moussa Coulibaly. Récit d’expérience avec Louis et Raphaël, étudiants à l’Université de Strasbourg, respectivement bassiste et guitariste du groupe.
In Time Jazz c’est du groove 360°. En clair, le groupe propose un mélange de tout ce qu’il aime. « On joue un peu de tout avec toujours l’idée de faire bouger et danser », explique Louis, étudiant en L2 musique à l’Unistra et bassiste du groupe. C’est dans cet esprit d’ouverture que le groupe est parti en résidence au Burkina Faso du 19 février au 11 mars. « A côté du groupe, je joue souvent avec Moussa Coulibaly, chanteur, koriste1 et percussionniste burkinabé, qui habite Strasbourg. Je suis allé avec lui au Burkina Faso en février 2013 et cette année, nous avons répondu à son invitation pour ce projet de résidence », raconte Louis. Objectif de ce voyage : rapprocher les univers musicaux d’In Time Jazz et des Tamakan, famille de musiciens traditionnels de Moussa Coulibaly.
Pendant trois semaines, les quatre musiciens alsaciens2 ont donc troqué le froid du Nord-Est de la France contre la chaleur de l’Afrique de l’Ouest. Quelques jours à Ouagadougou, la capitale, leur ont permis de s’acclimater et de faire leurs premières découvertes. « Nous avons aussi profité de cette escale pour acheter du matériel notamment un groupe électrogène car à Djibasso, chef-lieu de la région natale des Tamakan, il n’y a pas l’électricité… », s’amuse Raphaël, doctorant en études cinématographiques à l’Unistra et guitariste. Le groupe a ensuite rejoint Djibasso et s’y est installé pour une dizaine de jours. Moussa Coulibaly, ses cinq musiciens et le groupe In Time Jazz ont ainsi composé et joué ensemble pour monter un répertoire de neuf morceaux. « Nous nous sommes aussi rendus dans des écoles du village pour présenter les instruments et jouer quelques morceaux », explique Louis.
« Là-bas, tout le monde vit la musique »
Ce moment a d’ailleurs marqué les esprits des musiciens alsaciens. « C’est la première fois que j’allais en Afrique, ce fut une découverte magnifique. Là-bas, tout le monde vit la musique, ils naissent et grandissent avec ; c’est vraiment un autre rapport à la musique qu’en France », souligne Raphaël.
Après un concert devant le chef du village, tous les musiciens se sont retrouvés à Ouagadougou pour présenter leur nouveau répertoire au public burkinabé lors d’un grand concert de clôture au P’tit Bazar. « Ce fut vraiment une expérience enrichissante pour nous. Il en ressort beaucoup de rapports humains, de la chaleur dans tous les sens du terme et une magnifique harmonie de groupe », s’exclame Raphaël.
Le groupe est revenu en France avec des souvenirs pleins la tête et surtout des heures de vidéo à monter et des milliers de photos à trier. Les jeunes musiciens aimeraient, d’ici à l’année prochaine, faire venir les musiciens burkinabés à Strasbourg. Ils présenteront ce projet à travers des expositions de photos et un documentaire couplés à des concerts. Et ce qui est sûr, c’est qu’ils souhaitent continuer ce projet avec d’autres musiciens dans le monde. « Nous ne demandons qu’à nous faire bousculer par la musique entendue ci et là ; nous nous enrichissons des autres », conclut Louis.
Floriane Andrey
1joueur de kora, instrument de musique à cordes africainDes étudiants de l'Ecole nationale d'architecture de Strasbourg (Ensas) ont réalisé des pupitres de consultation des mémoires des étudiants.
Tous les ans, dans le cadre de l’atelier Art et design orchestré par Laurent Reynes, professeur à l’École d’architecture de Strasbourg, des étudiants conçoivent et réalisent un projet en tandem avec les Compagnons du devoir ; la finalité pédagogique est la fabrication d’un prototype à l’échelle 1. Cette année, c’est un thème en lien avec les bibliothèques qui a été choisi : un pupitre de consultation des mémoires d’étudiants.
Plusieurs contraintes devaient être respectées : démontage possible, légèreté, système anti-vol pour les documents, consultation simultanée par deux personnes et un budget maximum de 100 euros pour les matériaux. Un sujet complexe auquel les étudiants ont répondu, de février à mai, avec ingéniosité et sens de l’esthétique.
Une présentation des prototypes par les étudiants a eu lieu à l’Ensas lundi 12 mai en soirée, à laquelle l’école a convié des représentants du Service commun de la documentation de l’université. En effet, à la clé de ce projet, des actions pourraient être envisagées afin de valoriser ces réalisations dans les bibliothèques et ainsi confronter les pupitres aux usages des lecteurs en situation réelle.
Les œuvres des personnels de l'Université de Strasbourg, du CNRS et de l'Inserm et des étudiants seront exposées du 26 mai au 6 juin 2014 à la Maison des personnels.
Patchwork, peintures, poèmes, sculptures, danse, broderies, images : toutes les œuvres envoyées par les personnels et les étudiants se déclinent sur le thème « D'argent », choisi pour l'édition 2014 de cette exposition artistique organisée chaque année par le Spacs.
L'inauguration de l'exposition se déroulera le lundi 26 mai et sera couplée avec la Journée des poètes. À l'issue de l'exposition, un jury constitué d'artistes et de représentants des institutions élit l'œuvre lauréate parmi celles ayant recueilli le plus de voix de la part des visiteurs.
Le Service universitaire de l'action culturelle (Suac) cherche des étudiants volontaires pour animer un stand Carte culture pour la rentrée 2014-2015.
Vous êtes étudiant en master ou doctorat, vous vous intéressez à la culture et vous souhaitez travailler ? Le Suac vous propose d'animer le stand Carte culture à la rentrée universitaire et de délivrer la carte 2014-2015. Vous travaillerez du 1er septembre au 24 octobre du lundi au vendredi à raison de 3 à 6 heures par jour et vous serez rémunéré au smic.
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 4 juin midi pour une parution le vendredi 6 juin 2014. Consultez les dates des prochains numéros.